samedi 1 novembre 2025

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 Nous sommes partis en Norvège l'été 2025 du 17 au 29 juillet afin de visiter l'île de Senja ainsi que l'archipel des Lofoten, le tout en autonomie bien sûr. Le fil rouge de cette douzaine de jours a été de toute évidence la marche, le tout agrémenté de quelques visites et expériences, de nuitées sous tente ou dans la voiture (qui le permettait bien) et d'un seul restaurant (mais un bon 😉).


Sommaire de l'accueil: 

1) Itinéraire

2) Transport aérien

3) Location du véhicule

4) Assurances du véhicule

5) Hébergements

6) Météo 

7) Guides et cartes

8) Argent et change

9) Budget

10) Matériel pratique


1) Itinéraire:

Nous sommes donc partis du 12 jours. L'itinéraire donne approximativement ça sur la carte:


Nous avons choisi comme aéroport d'arrivée et de départ celui de Narvik pour plusieurs raisons qui se complétaient: l'envie de visiter l'île de Senja assez proche, le prix du transport aérien légèrement plus avantageux et enfin le prix de la location du véhicule avec surtout le modèle de voiture que l'on recherchait.
On avait construit cet itinéraire bien sûr avant notre départ en cherchant des étapes possibles sur les forums de voyage mais surtout en nous aidant du guide Rother (dont je parlerai plus loin) qui nous a permis aisément de télécharger les traces GPS pour les randonnées. 
Nous n'avons fait qu'une seule réservation, le premier camping, dormir sous tente nous facilitant grandement la tâche. Mais nous avions toute l'ossature du voyage, une trame qui pouvait s'adapter aux conditions météorologiques que nous allions rencontrer. 

2) Transport aérien: 

A l'aller nous avons voyagé avec la compagnie SAS (réservation directe). Coût 291 euros par personne valise en soute et petit bagage en cabine inclus. Egalement une collation offerte.
Départ à 10h20, arrivée à Oslo à 12h40 puis 2ème trajet départ à 15h05 et arrivée à 16h45 à Harstad-Narvik. 
Pour le retour, nous avons voyagé avec Air France "gratuitement"
On a tout simplement utilisé 34 800 miles du programme Flying Blue. Miles facilement accumulés avec les courses (acceptés par la quasi totalité des hypermarchés), les pleins d'essence, les achats sur Internet et les quelques commerçants qui acceptent la carte Air France American Express . La carte silver que je possède est au passage gratuite année après année si on dépense au moins 10 000 euros/an avec, ce qui est facilement accessible en payant les courses avec. 
Donc retour avec Air France, bagage en soute + bagage cabine inclus et repas offert. 
Départ à 15h05 de Narvik, arrivée à 17h25 à Copenhague puis départ à nouveau à 19h40 pour une arrivée à Roissy à 21h35.
A noter que l'aéroport de la ville de Narvik n'est pas du tout à Narvik même mais précisément à Evenes qui est à 60 km à l'Ouest de Narvik. 

3) Location du véhicule: 

Ce serait un euphémisme de déclarer qu'en consultant les prix des voitures de location en Norvège, nous avons été seulement surpris. 
Le plus petit véhicule était proposé à plus de 1400 euros les 12 jours ! On a eu beau comparer les agences de location, les intermédiaires, essayer de récupérer des codes de réduction sur le Net ou utiliser les sites de cashback bien connus (iGraal pour ne pas le nommer ...).  Non, la ou les réductions obtenues ne satisfaisaient toujours pas nos attentes. 
C'est ainsi que pour la première fois, nous allions essayer la location chez un particulier. Pour nous convaincre, il y avait le prix bien sûr : pour 747 euros on avait un véhicule. Deuxième raison et non des moindres: ce véhicule proposait 2 places assises et donc tout l'arrière était vide, on pouvait ainsi y étaler nos matelas de camping et dormir à l'intérieur si on le désirait ou si la météo nous l'imposait (c'était une Volkswagen Caddy Maxi) et enfin, troisième raison, c'était un véhicule non-électrique. Non pas que nous ne ressentons aucune communion avec l'écologie mais c'est surtout le côté pratique qui a animé nos choix. Remplir un réservoir d'essence prend 5 minutes et aucune application ou réservation n'est nécessaire a contrario de l'électrique...
C'est ainsi que nous sommes tombés sur l'application Getaround et nous en avons été vraiment très satisfaits pour plusieurs raisons.
Celles susnommées bien sûr mais aussi : 
- Aucune file d'attente au guichet de location à la sortie de l'avion puisque le véhicule nous attendait sur le parking de l'aéroport (les clés étaient dans la boîte à gants).
- Toute la paperasse a été  réalisée en amont sur l'appli : identité, permis de conduire, adresse etc...
- Le paiement est sécurisé (on est débité totalement qu'à l'issue de la location)
- Contacts fréquents avec le propriétaire qui nous demandait des nouvelles régulièrement.
- Etat des lieux très simple: l'appli nous demande de prendre plusieurs photos de la carrosserie et de l'intérieur du véhicule, tous les accrocs qui peuvent s'y trouver, le kilométrage du véhicule à la prise en charge, un commentaire sur la propreté du véhicule et c'est parti. Si vous êtes intéressés, en cliquant sur le lien ci-dessus, vous aurez même 15 euros de réduction sur votre première location.
Il y a un numéro d'appel en cas de problème: N° d’assistance routière : +33 01 59 13 43 52 ou 0033 01 59 13 43 52 et la société s'engage à trouver un véhicule de remplacement en cas de souci.
Pour l'assurance, j'en parle juste en-dessous...

4) Assurances du véhicule: 

Le prix de la location chez Getaround inclut de base une assurance dépannage/remorquage 24/24 et 7/7 jours, la responsabilité civile, le vol, les accidents, l'incendie du véhicule et les bris de glace (pare-brise et vitres).
Ensuite, on doit choisir entre 3 niveaux de remboursement de franchise.
Celle par défaut, la moins chère donc, a une franchise de 1100 euros.
Si on paie un peu plus, la franchise passe à 250 euros (appelée protection Essentielle). C'est à partir de ce niveau, qu'on bénéficie d'un véhicule de remplacement en cas de panne ou d'accident.
Et enfin, si on passe à la protection Premium, on ne paie aucune franchise. 
Toutes assurances comprises, le prix affiché est encore nettement inférieur aux tarifs annoncés par les loueurs traditionnels (entre 30 et 40 % moins cher). Mais on peut faire encore mieux !
Au lieu de souscrire à leur protection Premium, j'ai souscrit une assurance chez SereniTrip car non seulement cela revient moins cher mais en plus elle couvre aussi les pneus, le bas de caisse, l'erreur de carburant, le vol de bagages (et plus encore) et est valable ... un an ! 
On peut donc s'en resservir pour d'autres locations.
Donc, le véhicule nous est revenu à 970 euros, encore mieux couvert que chez un loueur traditionnel,  et surtout 30% moins cher.

Dernière chose: j'ai une Visa Premier qui sur le papier pourrait éviter de souscrire à toutes ces assurances supplémentaires mais le souci avec eux est le remboursement. En effet, pour pouvoir se faire rembourser la franchise, Visa Premier demande une facture des réparations or la plupart des loueurs ne prennent pas le soin de refaire une carrosserie rayée ou un peu cabossée. Le loueur prélève sur  notre franchise, et c'est tout. Or pour Visa Premier, c'est assez simple:  pas de facture des réparations, pas de remboursement. 
Avec l'assureur susnommé, on évite ce problème, ils veulent seulement la preuve que le loueur nous a prélevé sur notre franchise que ce soit partiellement ou intégralement et peu importe si le loueur fera ou non réparer le véhicule après. Et ce remboursement arrive dans les 48h. 

5) Hébergements:

Beaucoup d'internautes mettent en avant les fameux Rorbu (cabanes de pêcheurs sur pilotis). Déjà, le coût d'une nuitée est plutôt dissuasif (environ 250 euros) mais en plus en en ayant vu pas mal de nos propres yeux, leurs emplacements ne sont pas toujours idylliques... Par exemple dans le village d'Hamnoy, on dirait plus un village de mobil-homes peints en rouge et serrés les uns contre les autres qu'un charmant village de pêcheurs. Ou encore à plein d'autres endroits, certains ont une vue sur un pont, sur la route ou tout simplement le mur de leur voisin...
Donc si vous souhaitez en louer un, vérifiez bien leur emplacement.
Pour nous, rien de tout ça puisqu'on a campé ou bivouaqué tout simplement.

Pour la plupart des campings, pas besoin de réservation (à l'exception de celui de Senja) ou bien aucune résa possible (1er arrivé, 1er servi). Ce qui laisse du coup pas mal de souplesse sur l'itinéraire. Non pas qu'au dernier moment on s'est dit qu'on allait rester plus longtemps dans tel ou tel lieu mais plutôt qu'on a pu adapter notre itinéraire à la météo du jour. 
Un exemple concret: à un moment donné on a vu que les prévisions météorologiques prévoyaient encore deux jours de beau temps avant l'arrivée d'une perturbation qui allait s'installer, du coup on a filé dans le sud de l'archipel pour effectuer deux randos qui nous tenaient à coeur. 
Il n'y a pas non plus d'emplacements numérotés comme en France, on nous donne une zone où s'installer et c'est tout. Au niveau équipements, la plupart des campings ont une cuisine avec des points feu et un endroit pour manger au sec mais dont la capacité peut être limitée. Les douches ont la plupart du temps un compteur, il faut y mettre un jeton (très souvent une pièce de 10 ou 20 NOK) pour avoir entre 3 et 6 minutes d'eau chaude sous la douche (variable d'un camping à l'autre).
J'ai détaillé tous les campings qu'on a expérimentés dans les pages suivantes.

6) Météo:

L'appli norvégienne à télécharger (gratuite) : YR  (prononcez URE) 
Pour la petite histoire, cela fait déjà 4 ans que j'utilise l'appli pour consulter la météo autour de chez moi. C'était un Jurassien qui m'avait donné son nom car il la trouvait plus fiable que Météo France. 
Bon, c'était son avis hein ...

7) Guides et cartes:

Comme je le rappellerai beaucoup dans les pages suivantes, nous avons utilisé le guide Rother sur les Lofoten
Pas moins de 60 randonnées y sont répertoriées avec pour chaque randonnée : une carte, des détails, des illustrations, le dénivelé et le temps de marche. Le guide nous fournit également un code pour télécharger les traces GPX des randonnées décrites. On peut ainsi aisément les mettre ensuite sur son smartphone. 
Pour ceux et celles qui ont du mal à le faire, j'avais fait un tutoriel là si ça vous intéresse: https://wikiloctomapsme.blogspot.com/
Pour préparer notre itinéraire, on a principalement choisi les randos qui sont classées dans le Top 10 du guide. 
L'inconvénient est que la version française de ce guide n'existant pas pour les Lofoten, on l'a acheté en anglais. 
On a aussi hésité à acquérir le guide "Randonner aux îles Lofoten" car lui est en Français. Il a l'air bien plus exhaustif et détaillé mais il aurait pesé un peu plus lourd dans le sac à dos: poids de 430 g (contre 230 g pour le Rother plus compact). 

8) Argent et change:

La Norvège n'est pas dans la zone euro, la monnaie locale est la couronne norvégienne écrite NOK en abrégé:  convertisseur 
La carte de crédit est très largement acceptée mais on avait quand même pris un peu de liquide au cas où. Si vous faites du camping, les pièces de 20 NOK sont la plupart du temps utilisées dans le compteur pour les douches. 
Pour éviter les frais de change, on trouve maintenant des offres de carte Visa gratuites avec les banques en ligne. Au vu du nombre de paiement réalisés pendant les vacances, cela vaut vraiment le coup. 

9) Budget

A deux cela nous est revenu à environ 2800 euros pour 12 jours.

Avion: 651 euros en AR pour deux grâce à la quasi gratuité du billet retour, on a juste payé les taxes d'aéroport de 70 euros à deux. 

Véhicule: 970 euros toutes assurances incluses et zéro franchise

Nuitées : 225 euros correspondant à 9 nuitées en camping, pour le reste on a bivouaqué. 

Restaurant: un seul à 210 euros

Essence: sensiblement les prix français: environ 200 euros

Nourriture: environ 400 euros

Activités: Musée des Vikings + Bain nordique + Ice Bar: 125 euros

Souvenirs et divers: une petite centaine d'euros

 10) Matériel pratique

Pour recharger les batteries en camping:

Dans la plupart des campings qu'on a choisis, il y a une salle commune où il est théoriquement possible de recharger une batterie d'appareil photo ou de téléphone si on trouve une prise de libre. On a l'avantage de posséder deux téléphones à recharge rapide, ce qui évite de poireauter trop longtemps devant la prise. N'oubliez pas d'amener une prise multiple de votre côté, ça peut dépanner quand toutes les prises sont occupées.

Pour les bivouacs, on avait une batterie externe chacun et on avait aussi amené notre convertisseur 12V-230V qui se branche sur la prise allume cigare du véhicule. On a rechargé les téléphones mais le plus souvent les batteries externes dessus en roulant d'une étape à l'autre:  Convertisseur

 L'avantage est qu'on peut brancher une prise multiple dessus et recharger plusieurs appareils en même temps (contrairement à une prise USB) et bien sûr, cela recharge plus rapidement les appareils que sur une prise USB.

Si vous partez en juillet et que vous campez, alors des masques de sommeil opaques sont indispensables: masques

Chaussures de randonnée: une paire de chaussures étanche est nécessaire au vu de la météo mais aussi à cause de passages parfois très humides dans certains sentiers traversés par une source. On a tout simplement amené nos Quechua Waterproof dont on se sert en hiver pour randonner en raquettes. L'investissement n'est que de 60 euros et elles ont très bien fait leur travail. 

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